Journal d'un Psy

On se persuade souvent soi-même que la vie sera meilleure après s'être marié. Après avoir eu un enfant et, ensuite, après en avoir eu un autre.
Plus tard, on se sent frustré, parce que nos enfants ne sont pas encore assez grands et on pense que l'on sera mieux quand ils le seront. On est alors convaincu que l'on sera plus heureux quand ils auront passé cette étape. On se dit que notre vie sera complète quand les choses iront mieux pournotre conjoint, quand on possédera une plus belle voiture ou une plus grande maison, quand on pourra aller en vacances, quand on sera à la retraite...

La vérité est qu'il n'y a pas de meilleur moment pour être heureux,que le moment présent.

Si ce n'est pas maintenant, quand serait-ce ? La vie sera toujours pleine de défis à atteindre et de projets à terminer. Il est préférable de l'admettre et de décider d'être heureux maintenant qu'il est encore temps. Pendant longtemps, j'ai pensé que ma vie allait enfin commencer. La vraie vie
Mais il y avait toujours un obstacle sur le chemin, un problème qu'il fallait résoudre en premier, un thème non terminé, un temps à passer, une dette à payer. Et alors, là, la vie allait commencer !...

Jusqu'à ce que je me rende compte que ces obstacles étaient justement ma vie Cette perspective m'a aidé à comprendre qu'il n'y a pas un chemin qui mène au bonheur. Le bonheur est le chemin...
Ainsi passe chaque moment que nous avons et, plus encore, quand on partage ce moment avec quelqu'un de spécial, suffisamment spécial pour partager notre temps, et que l'on se rappelle que le temps n'attend pas.

Alors, il faut arrêter d'attendre de terminer ses études, d'augmenter son salaire, de se marier, d'avoir des enfants, que ses enfants partent de la maison ou, simplement, le vendredi soir, le dimanche matin, le printemps, l'été, l'automne ou l'hiver, pour décider qu'il n'y a pas de meilleur moment que maintenant pour être heureux.

LE BONHEUR EST UNE TRAJECTOIRE ET NON PAS UNE DESTINATION

Il n'en faut pas beaucoup pour être heureux. Il suffit juste l'apprécier chaque petit moment et de le sacrer comme l'un des meilleurs moments de sa vie.

[Assez d'accord]

Et vous, vous en pensez quoi ?

La veille de la Saint Valentin (quel pied de nez), cela fera un an que je la connais.
Un an d'addiction, de souffrance, d'espoirs et de desespoirs. Un an pour changer mon approche, un an pour Savoir.
Même si l'on a beau me dire qu'entre nous deux, il  a existé une histoire, peut être pas celle que j'attendais mais une autre, ça fait toujous quelque chose.
Peut être un léger sentiment d'inachevé. Mais maintenant la page est tournée.

Bon Anniversaire

Il y a peu de temps, j'ai recontré une pesonne avec laquelle le courant passait à merveille, c'était la 1ère fois que je ressentais ça, une véritable communion.
Et je me suis rendu compte que malgré tous mes espoirs, ce n'était pas la femme de ma vie..
Si tel était le cas, je m'en serais rendu compte (même si j'idéalisais) mais elle AUSSI, et c'est là toute la différence. Ce n'était donc qu'un pur fantasme..
La connaissais-je si bien pour envisager cette possibilité ?
En fait, je souffrais de son manque relatif d'intérêt à mon égard
En cessant d'esperer, je me suis rendu compte que hormis la deception, je ne risquais rien.
J'ai seulement découvert que j'étais seul et qu'il était necessaire que j'assume cette vérité qui n'est pas toutefois facile à entendre...

Eternelle question, étenel débat. tout d'abord, le couple n'est pas une finalité en soi. Ce qui l'est, c'est la vie à deux. Et pour qu'elle dure, il faut l'alimenter au même titre que l'amour, que le désir. Sans même parler de relancer la machine, tout d'abord l'empecher de s'arreter, être sensible au moindre changement.

Etre toujours attentif à l'autre mais tout en gradant à l'esprit que cela fonctionne dans les deux sens.

Alchimie difficile mais ô combien envoutante, passionnante, enrichissante.. C'est sans fin, un peu comme les qualificatifs que l'on peut donner, il y en a tellement.

Et c'est en cela que c'est beau mais difficile aussi.

C'est aussi tout le challenge non ?

Hier soir j'ai passé à peu pres 2h au téléphone avec une amie qui avait rompu peu de temps auparavant. Elle me disait qu'elle regrettait de ne pas avoir de bouton permettant d'oublier, de ne pas se remémorer, bref de ne pas penser... Je lui ai répondu qu'il n'existait (malheureusement) pas de solution miracle et que le remêde le plus éfficace (mais aussi le plus douloureux) était le temps, le temps pendant lequel le souvenir s'estompe petit à petit, où les souvenirs se font plus fugaces et moins étreignant.

Pourtant, j'ai assisté à une métamorphose du discours à partir du moment où avant la rupture, elle me soulignait que le rapport bon / mauvais moment était totalement dispoportionné par rapport à ce qu'elle esperait.. Et là, tout d'un coup, elle me parle de ces bons moments (et je dois lui rapeller qu'il n'était que trop rare par rapport à ce qu'elle était en droit d'attendre, par rapport à ce qu'elle donnait tout simplement). Elle même trouve puéril de se raccrocher à ces souvenirs mais je lui ai dit qu'on ne peut pas effacer d'un revers de main une histoire qui vous a pris et remué "les tripes".

La derniere des choses à faire et de se murer dans ses souvenirs (entouré d'une boite de kleenexx) mais au contraire sortir, se changer les idées et rencntrer de novelles personne et cette fois-ci peut être la bonne. Le remêde miracle est peut être dans une nouvelle histoire mais c'est dur de repartir du tac au tac comme ça du jour au lendemain. la période de "deuil" est nécessaire et inevitable je pense et c'est à ce moment là que les amis doivent intervenir, au moment où le moral fluctue...

C'est facile de parler pour les autres mais à appliquer (surtout à soi même) revèle l'épreuve.... 

il est dit que la plus forte des amitiés plie mais ne se rompt pas... je le pensais réellement aussi quelle ne fut pas ma surprise de voir que l'on peut renier pratiquement du jour au lendemain une amitié de 7 voire 10 ans, d'un simple claquement de doigts.

En général, ce genre d'attitude est dû à l'arrivée d'un element exterieur (ami(s), conjoint) car je considere qu'il est impossible de se réveiller du jour au lendemain et de se dire "tiens mais c'est un(e) crétin(e)..." Cela me laisserait fort perplexe

Aussi est-ce sans doute une évolution que l'on ne peut contrecarrer. Derrière se pose la question de la réaction. 

Justement : "Quelle serait la votre si votre meilleur(e) ami(e) vous claquait la porte au nez du jour au lendemain ?"

1ère note forcément superficielle. Une nouvelle vie qui commence sur un blog mais en ne prenant la blogosphere que pour ce qu'elle est (du moins, je le pense), une sphère de contacts.

A bientot